Pour résumer l’article
| Aspect | Description |
| Isolation thermique | Amélioration de l’isolation des toits, murs et planchers pour réduire les besoins en chauffage. |
| Ventilation mécanique contrôlée (VMC) | VMC double flux pour une meilleure qualité de l’air intérieur et récupération de chaleur. |
| Étanchéité à l’air | Minimiser les pertes thermiques par une construction étanche, en soignant les jonctions et ouvertures. |
| Fenêtres et protections solaires | Utilisation de fenêtres à triple vitrage et cadres isolants, avec des protections solaires externes. |
| Chauffage et eau chaude | Privilégier des systèmes économes en énergie comme les poêles à bois, les pompes à chaleur et les chauffe-eaux solaires. |
| Professionnalisme | Faire appel à des professionnels formés pour garantir la qualité et la performance de la rénovation passive. |
La rénovation passive se présente comme une solution idéale pour améliorer les performances énergétiques de son logement tout en respectant l’environnement.
Qu’est-ce qu’une rénovation passive ?
Une rénovation passive est un ensemble d’actions réalisées sur une bâtisse existantes par une entreprise comme : belmard batiment, dans le but d‘améliorer ses performances énergétiques et environnementales. Cette approche vise donc à réduire la consommation d’énergie du logement, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants liés à cette consommation. Pour ce faire, il s’agit de suivre les principes fondamentaux de la construction passive :
- Réduction des besoins en chauffage.
- Optimisation pour l’énergie solaire.
- Réduction des déperditions thermiques.
- Amélioration de la ventilation.
Les grands axes de la rénovation passive
L’isolation thermique
Une bonne isolation est indispensable pour réduire les besoins en chauffage et réaliser des économies d’énergie. Dans une rénovation passive, il est essentiel de traiter en priorité : les toits, murs et planchers. L’isolation doit être réalisée avec des matériaux performants, ayant une faible conductivité thermique, ainsi qu’une grande résistance à la diffusion de la vapeur d’eau.
La ventilation mécanique contrôlée (VMC)
Dans un logement bien isolé, la qualité de l’air intérieur peut se détériorer si le renouvellement de l’air n’est pas optimal. La VMC double flux permet de garantir une bonne ventilation, tout en récupérant la chaleur présente dans l’air (pour préchauffer l’air). Ainsi, vous assurez une excellente qualité d’air intérieur sans sacrifier les économies d’énergie.
L’étanchéité
Pour minimiser les déperditions thermiques par infiltration d’air, il convient de soigner l’étanchéité à l’air du bâtiment lors d’une rénovation passive. Ce travail s’effectue notamment au niveau des jonctions entre les différents éléments de construction (murs, planchers, fenêtres, etc.), ainsi que sur tous les points où des percements sont réalisés pour le passage des gaines électriques ou de plomberie.
Les fenêtres et les protections solaires
Il est important d’accorder une attention particulière aux fenêtres et autres ouvertures lors d’une rénovation passive. En effet, celles-ci ont un triple rôle : elles permettent l’entrée de lumière naturelle, les échanges thermiques avec l’extérieur (spécialement avec le solaire passif) et la ventilation des pièces. Vous devez privilégier des fenêtres à haute performance énergétique, avec un triple vitrage et un cadre très isolant.
En parallèle, vous devez trouver le bon équilibre entre apports solaires et protection contre la surchauffe. Pour cela, l’utilisation de protections solaires extérieures est souvent recommandée : volets roulants, store-bannes ou brise-soleils sont autant d’options qui permettent de moduler les apports solaires en fonction des besoins du logement.
Le chauffage et la production d’eau chaude
Le choix du système de chauffage
Lors d’une rénovation passive, il est conseillé d’opter pour un système de chauffage peu énergivore, durable, performant et respectueux de l’environnement. Parmi les solutions les plus adaptées figurent :
- Les poêles à boisbûche ou granulés.
- Les chaudières à condensationau gaz ou au fioul.
- Les pompes à chaleur.
- Le plancher chauffantbasse température couplé à une pompe à chaleur.
La production d’eau chaude sanitaire
Pour assurer la production d’eau chaude sanitaire de façon écologique et économique, plusieurs solutions peuvent être envisagées :
- Le chauffe-eau thermodynamiquecouplé à une VMC double flux.
- Les chauffe-eaux solairesindividuels, fonctionnant grâce à des panneaux solaires thermiques.
- La production d’eau chaude par pompe à chaleur air/eauou géothermique.
FAQ
Qu’est-ce qu’une maison passive ?
Une maison passive est une habitation conçue et réalisée pour atteindre une efficacité énergétique optimale, visant à minimiser son impact environnemental et sa consommation énergétique.
Comment fonctionne une maison passive ?
Une maison passive fonctionne grâce à une combinaison de techniques et de technologies visant à réduire au maximum sa consommation énergétique. Cela inclut généralement une isolation renforcée, une construction étanche, des fenêtres à triple vitrage et des systèmes de ventilation avec récupération de chaleur.
En quoi une maison passive diffère-t-elle d’un bâtiment conventionnel ?
Une maison passive est construite selon des normes d’efficacité énergétique bien plus élevées qu’un bâtiment traditionnel. Cela signifie qu’elle nécessite moins d’énergie pour le chauffage ou la climatisation, réduisant ainsi son impact environnemental et ses coûts sur le long terme.
Quels sont les avantages de vivre dans une maison passive ?
Les avantages de vivre dans une maison passive comprennent une réduction des factures énergétiques, une meilleure qualité de l’air intérieur et un impact environnemental diminué. De plus, les maisons passives offrent souvent un confort accru et sont plus silencieuses que les constructions traditionnelles.
Combien coûte la construction d’une maison passive ?
Le coût de construction d’une maison passive peut considérablement varier selon plusieurs critères, tels que la taille et la complexité du bâtiment, les coûts de construction locaux, ainsi que les technologies et matériaux spécifiques employés. Toutefois, les maisons passives sont généralement plus coûteuses à construire que les bâtiments conventionnels, il faut compter entre 1700 € à 2500 €/m².
Quand et où le concept a-t-il été développé ?
Le concept a été développé par l’ingénieur structure suédois Bo Adamson et le physicien allemand Wolfgang Feist, initialement lors d’une conversation en 1988. Les projets de recherche qui ont suivi ont abouti à l’établissement des principes et des objectifs de performance recommandés. Adamson et Feist, basés en Europe, ont commencé leurs études en examinant des projets nord-américains des années 1970, qui répondaient à l’embargo pétrolier. Un des projets fondamentaux qu’ils ont analysés était la Saskatchewan Conservation House, qui a contribué à l’avènement de l’habitat économe en énergie et a pavé la voie aux normes de construction actuelles.